Mettre fin au « form follows parking » : repenser les ratios de stationnement pour des projets urbains de qualité
Encore aujourd’hui, trop de projets immobiliers sont conçus selon une logique bien nord-américaine : la forme du bâtiment doit s’adapter aux exigences de stationnement. On parle ici du fameux « form follows parking ». Autrement dit, avant même de réfléchir à l’architecture, aux usages, à la mixité ou à la qualité des espaces publics, les promoteurs doit d’abord satisfaire aux ratios imposés par les règlements d’urbanisme : X cases par logement, X cases par mètre carré de bureau, etc.
Un héritage coûteux et contraignant
Ces ratios de stationnement, souvent arbitraires et déconnectés de la réalité, ont eu plusieurs effets pervers :
Les villes qui changent la donne
Heureusement, plusieurs municipalités québécoises et ailleurs au Canada ont commencé à abolir ou réduire drastiquement ces obligations. Certaines laissent désormais les promoteurs évaluer leurs besoins réels, en fonction du contexte (proximité du transport collectif, profil de clientèle visée, etc.). Cette approche flexible permet de libérer de l’espace et de concevoir des projets axés sur les personnes, et non sur les voitures.
Vers des projets mieux intégrés
Mettre fin au « form follows parking » ouvre la porte à :
Oser l’humain d’abord
Si nous voulons des projets urbains qui favorisent la qualité de vie, la vitalité des quartiers et la transition écologique, il est impératif de tourner la page sur la logique du «form follows parking ». C’est aux villes d’oser adapter leur réglementation pour permettre aux promoteurs de bâtir des projets qui suivent les besoins humains plutôt que les ratios automobiles.
Chez Logha, nous accompagnons les promoteurs et les municipalités dans la révision de leurs projets et règlements afin de mettre en place des solutions innovantes. Vous réfléchissez à un projet ou à une révision réglementaire? Contactez-nous pour en discuter!!
Inscrivez-vous à notre infolettre pour ne rien rater des nos actualités.